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CONCERT
PROGRAMME
Ma bohème (isabelle)
Le saint (slam)
17 ans (Henri)
Le prince (slam)
Comédie en trois. Baisers (isabelle)
Mauvais sang (slam)
Le dormeur du val. (Jean Jacques)
Le tombeau (slam)
L’hiver (isabelle)
La petite morte (slam)
Jadis (Bubu)
Enfer (slam)
Phrases (Bubu)
Mystique (slam)
Le bateau ivre ( Henri/Bubu)
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IMPROVISATIONS
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CLIQUEZ SUR LE LOGO ANAPURNA POUR LIRE LA VIDEO DES IMPROVISATIONS : LES TEXTES APPARAISSENT A L'ECRAN, ON PEUT IMPROVISER ENTRE LES PHRASES
Pour improviser
Africa
Cmin Gmin
Le prince :
C
Mauvais sang :
Cmin. Gmin
Marine
C# D# F# G# A#
L'enfer :
C. D# G# A#
L'inventeur:
C D E F# G A B
Mystique
Cmin Gmin
Le Saint
A B C D E F G
GUERNICA
A B C D E F G
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SLAMS
hallucination narcotique, véritable poésie ou schizophrénie ?
Ce texte , nommé « Phrases », laisse encore aujourd’hui ,de nombreux critiques littéraires perplexes, ne sachant dire s'il s'agit d'une suite de phrases sans rapport les unes avec les autres, ou s'il existe un réel lien entre tout ces textes.
En réalité, « Phrases » regroupe huit petits paragraphes que leur composition minutieuse incite à ne pas les considérer comme des notes éparses ou des ébauches mais, véritablement, comme l'expérimentation d'un genre nouveau espèce de « forme brève » en poésie. On peut ne pas aimer et s’en détourner mais, si l’on « plonge » dans le texte, la magie de Rimbaud opère très vite et la beauté des mots apparaît soudainement.
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Comédie en 3 baisers :
Voici un texte délicatement teinté d’érotisme adolescent, mais toutefois pas si maladroit que ça pour un Arthur Rimbaud âgé de seulement 16 ans !
Arthur français que quelques fois, les filles disent non quand elle pense que oui
« La première audace, permise, dit il, le rire feignait de punir «
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17 ans
Quelle bizarre idée cher Arthur Rimbaud d’avoir intitulé ton poème : « roman » ?
Quel titre si curieux pour un si petit poème ! Peut-être voulait-tu dire « roman d’amour » ou bien « romance? »
Et cela se passe l’été : l’été c’est la saison des amours pour les oiseaux comme pour les adolescents et Arthur nous raconte son amour d’été…
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Le Bateau ivre
Nous sommes en septembre 1871 :
Un beau jeune homme de 17 ans nommé Arthur Rimbaud monte à Paris pour se faire reconnaître officiellement en qualité de poète. Il a été invité par Paul Verlaine de plusieurs années son aîné à un cercle littéraire qui se nomme les « villains bonhommes »
Il a préparé pour la circonstance un très long poème qui raconte l’histoire d’un bateau sans maître, chahuté par les flots. Dans ce texte, la violence des mots est omniprésente, ce qui donne cette impression de puissance à ce très beau texte.
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Le tombeau :
Qu'on me loue enfin ce tombeau,
blanchi à la chaux avec les lignes du ciment en relief, -
très loin sous la terre.
Je m'accoude à la table,
la lampe éclaire très vivement ces journaux
que je suis idiot de relire, ces livres sans intérêt.
A une distance énorme au-dessus de mon salon souterrain,
les maisons s'implantent, les brumes s'assemblent. La boue est rouge ou noire. Moins haut, sont des égouts.
Aux côtés, rien que l'épaisseur du globe.
Peut-être les gouffres d'azur, des puits de feu?
C'est peut-être sur ces plans que se rencontrent lunes et comètes, mers et fables.
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